dimanche 27 novembre 2011

Au cœur de la foi orthodoxeComment devient-t-on Saint ?

vendredi 23 juillet 2010

Une Eglise sainte dans une Europe sainte

Discours de saint Nicolas de Jitcha, tenu à la fin de la Première guerre mondiale, devant une assemblée de fidèles anglicans, lorsque la Serbie et la Grande-Bretagne étaient alliées...
L'Europe a plongée dans l'obscurité parce que son âme, qui est de ses églises, a été assombris. Les églises ont été plongé dans l'obscurité, parce que leur idéal principal a été sali et cultivées pas claire. L'idéal principal de l'Église c'est la sainteté. Cet idéal a glissé dans l'obscurité, hors de la lumière du soleil et a été perdu dans l'abîme de l'obscurité. Mais il doit faire son chemin hors de là et aller à la lumière du jour une fois de plus et briller à la fois sur les églises et sur l'Europe.

L'Europe a pris et essayé tous les chemins, sauf le chemin de l'Eglise. Les églises de l'Europe ont marchées sur des chemins de toutes sortes, sauf le chemin du Christ. Il reste donc pour l'Europe à essayer la route qui n'a pas encore été prise - la route de la sainteté. Les églises doivent faire de l'Europe un exemple. L'Europe a été matérialiste, héroïque, scientifique, impérialiste, technologique et laïque. Mais, à la fin elle doit devenir sainte. Dans ce qu'elle a été jusqu'ici, n'ont régné que le malheur et la révolte, la cruauté et l'iniquité, l'injustice et la violence, la force des armées et des hommes d'affaires cupides, des tyrans et des voleurs, des papes et des rois, de ceux qui ont se sont remplis la panse et de ceux qui ont rempli leurs passions - ceux-ci, et non les saints, sont ceux qui ont régné en Europe.

Le devoir des églises est de soutenir les saints afin de les offrir. Les églises n'ont pas réussi à le faire parce que, tel une âme raffinée et noble dissimulée dans un corps lourd et peu attractif, elles ont été enveloppés par les ténèbres de l'Europe. Certains n'ont pensé qu'en termes de chair, d'autres n'ont pensé qu'en termes de l'âme, jusqu'à ce qu'à la fin ils aient tous découvert que leurs pensées étaient les mêmes - charnelles. Mais maintenant, avec le goût amer de l'expérience, l'âme doit une fois de plus s'affirmer. L'Europe et les églises européennes n'osent plus penser librement. Leur mode de pensée unique doit être spirituel et non charnel. L'objectif des églises et de l'Europe doit devenir Dieu, le Christ et la sainteté. Si les églises et l'Europe y parviennent, tout le reste sera donné de surcroit. A la sainte Eglise dans une Europe sainte!

vendredi 25 juin 2010

L'Eglise de Christ

Hiéromoine Mikael de l'Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontière :

"Je pense qu'il est impératif que tous les lecteurs comprennent clairement que l'Église orthodoxe est l'Eglise - L'Eglise du Nouveau Testament - la seule Église fondée par le Christ lui-même.

Il n'existe aucune autre Église - aucune autre «partie» de l'Église. Même ceux qui courent partout en disant : «Je suis orthodoxe», tout en sachant qu'aucune Église orthodoxe canonique ne les reconnaît sont hors de l'Église!

Le seul endroit sûr pour un croyant chrétien est au coeur de l'Eglise fondée par le Christ lui-même. Cette Église a existé sur la terre depuis un peu plus de deux mille ans. Elle n'a jamais été brisée ou endormie - Elle a toujours été sur la terre. Il y a des Eglises nationales qui la composent - mais nous orthodoxes canoniques nous sommes tous Une Église - l'Église fondée par Jésus-Christ. Rien d'autre sur la terre n'est égal à cette Eglise. Elle est le seul endroit où la plénitude des enseignements du Christ et la plénitude des explications inspirées de l'Esprit des Pères apostoliques peut être trouvée. Avec l'aide de l'Eglise du Christ - le croyant peut être conduit à la plénitude de l'alignement avec la volonté de Dieu - theosis. Ainsi est-il impératif pour un croyant de faire partie de l'Église. "

mercredi 23 juin 2010

Les fidèles orthodoxes russes ont été choqués lorsque, le matin de Pâques en 1993, trois jeunes moines, ont été brutalement assassinés au monastère d'Optino. L'histoire de la mort en martyrs des pères Vassili, Théraponte et Trofim c'est répandue dans tout le pays, qui a ensuite été (et est toujours) l'objet d'une puissante résurgence de la vie orthodoxe après des années de répression.
Dans l'ouvrage «Thou hast proved me O God and knowest ...» Le lecteur découvre la vie du père Vassili par les souvenirs de ses amis et de sa famille, et par ses propres écrits. Sa vie permet de mieux comprendre les luttes d'un converti, bien que baptisé dans sa petite enfance, le père Vassili retourne à l'Eglise comme un adulte. Il éclaire aussi sur la société russe contemporaine et le monachisme.

(depuis http://findingthewaytotheheart.blogspot.com/2010/04/thou-hast-proved-me-o-god-and-knowest.html?spref=fb)

jeudi 25 mars 2010

Prière de saint Nectaire d'Egine à la Theotokos

Eloigne de moi, ô Vierge, les chaînes du péché,
de mes passions et des autres transgressions,
l'insouciance et le sérieux exagéré,
terribles tous deux,
la curiosité malsaine et le bavardage,
l'inutile incontinence et l'orgueil
la négligence, l'ivrognerie et le manque de miséricorde,
les mauvais désirs, la terrible impureté,
l'extravagance, l'obscurité,
la grande insensibilité.

Eloigne la tendance à plaisanter,
la jouissance, la prodigalité.

Le rire de l'immoralité et de tout mal.

Donne-moi, ô Souveraine, le jeûne,
la prudence, la vigilance et une parfaite obéissance.

Donne-moi la prudence en tout
et un discernement aiguë,
le silence, l'ordre et la sainte patience.

Accorde-moi, ô Notre Dame, le désir de travailler
à ma perfection et de l'atteindre,
et le zèle pour les vertus et l'exercice.

Garde, Ô Très Sainte,
mon âme, mon cœur et mon esprit
dans la sainteté et garde celle-ci dans la virginité.

samedi 20 mars 2010

Saint Martin, saint patron de la France

St Martin, bien que saint de l'Église indivise orthodoxe, n'est pas très connu en dehors de la partie occidentale de la Chrétienté. Il est pourtant inscrit sur le calendrier "oriental" mais on le fête le 12 novembre et non pas le 11.

En "occident " à sa mort St Martin est rapidement devenu le premier saint non martyr le plus vénéré et son saint corps est devenu l'objet d'un culte d'une extraordinaire dévotion.
St Perpetuus, le saint et sixième évêque de Tours (461-491), fit construire pour St Martin un grand sanctuaire en remplacement de la petite chapelle de St Brice qui abritait son tombeau . C'est ainsi qu'une première basilique put recevoir non seulement tous les pèlerins de Touraine et de Francie mais les rois mérovingiens eux-mêmes. Quand Clovis attribua sa victoire de 507 à la protection de Saint Martin et Saint Hilaire, St Martin devint alors le saint patron des Francs. Les Mérovingiens furent imités ensuite par les Carolingiens et plus tard par les Capétiens qui se déclarèrent "abbés laïcs de St Martin de Tours", c'est à dire protecteurs officiels du sanctuaire..

Le manteau de St Martin devint une relique très précieuse dans notre pays. Mais il ne s'agit pas de la moitié du manteau rouge de l'officier qu'il avait été et qu'il avait partagé avec un pauvre qui lui était apparu en songe sous les traits de Notre Seigneur Lui-même, il s'agit plutôt de son vêtement épiscopal, sa chape d'évêque, vêtement bleu. On peut noter dans des archives de 678 que cette chape fait partie du Trésor Royal de France et qu'elle est portée comme protection dans les batailles si bien qu'ensuite le bleu du drapeau français est considéré par une certaine tradition comme la couleur de notre Saint Protecteur et Patron de la France.

Une relique existe dans l'église de Bussy-Saint-Martin, connue sous l’appellation de la "Manche de Saint Martin" elle a été archivée sous l'appellation de "Fragment d’un ancien vêtement vénéré sous le nom de « chape de Saint-Martin ».

Le mot chape est un mot très intéressant. Il vient du mot latin caput qui, tout au long de son évolution historique du latin au français, a donné entre autres les mots français suivants : cape, capuchon, capitale, capitulaire, capituler, décapiter, chapitre, chape, chapelle, chapeau, chef, et toutes les utilisations dans différents contextes de ces mots qui ont tous un rapport avec le sens premier du mot latin : la tête, qui se trouve en haut du corps, dans sa partie supérieure donc, qui est ainsi la partie la plus importante, qui est la partie première, princeps du corps, qui commande l'ensemble en quelque sorte etc.

St Martin est omniprésent en Europe de l'ouest non seulement par le nombre d'églises qui lui sont consacrées mais également par le nombre de hameaux, villages et de villes qui portent son nom. En fait il pourrait être le saint patron de toute l'Europe de l'ouest. Un article à lire leur est consacré. Mais aussi par la quantité de personnes qui portent son nom comme nom de famille que ce soit en français ou dans d'autres langues et les Martens,Martinet, Martinon, Martineau,Martinez, Martini sont tous des fils de Martin qui peuvent le considérer comme leur Saint Patron. Simone Martini le peintre italien du XIV°s, ne s'en est d'ailleurs pas privé en peignant de fresques les murs de la Cappella di San Martino à Sienne. Une exposition consacrée à son héritage au Petit Palais à Avignon prolongée jusqu'au 30 novembre montre la persistance de l'icône dans l'art pictural de l'époque et c'est bien intéressant de voir cette sorte de pont à Avignon.

St Martin est associé à bien d'autre domaines...
Voici une bien jolie histoire sur un non moins joli oiseau : le Martin-pêcheur.

La Tradition raconte qu'un jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, St Martin explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens…on donna ainsi son nom (de façon elliptique évidemment "oiseaux pêcheurs dont parlait Martin" ) à ces oiseaux qui sont d'ailleurs comme revêtus d'une chape bleue..

Une autre tradition rapporte le miracle suivant : Lys St Martin
En plein mois de novembre, au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours, lors du transport de sa dépouille, les fleurs se sont mises à éclore …c'est ainsi que ce prodige a donné naissance à l'expression “Été de la Saint-Martin“.


Dans le synaxaire on peut lire :

"[...] le siège épiscopal de Tours étant devenu vacant, le clergé et les fidèles de la ville parvinrent, à l'aide d'un stratagème, à arracher le serviteur de Dieu à sa solitude et à le consacrer malgré lui évêque (371).
Ce changement d'état ne lui fit pas toutefois changer de manière de vivre: même humilité dans l'âme, même pauvreté dans les vêtements et dans la nourriture. «Il avait toute la dignité d'un évêque, sans abandonner le genre de vie et la vertu d'un moine», dira son biographe Sulpice Sévère. II renonça même à loger dans la riche demeure épiscopale et s'installa dans une cellule proche de l'église. Mais, constamment dérangé par les visiteurs dans ses saintes occupations, il s'installa ensuite dans un ermitage, situé dans un lieu désert, à deux milles de la cité: ce qui allait devenir le célèbre monastère de Marmoutier. L'évêque habitait une cellule de bois, et les nombreux frères qui vinrent se joindre à lui avaient établi leurs demeures dans des grottes de la montagne qui surplombait. II y avait là environ quatre-vingts moines qui vivaient dans une parfaite pauvreté évangélique: ne possédant rien en propre, ils vivaient unis par une fraternelle charité, ne travaillaient que le peu de temps nécessaire pour subvenir à leurs besoins, et consacraient leurs jours et leurs nuits à la prière et à la méditation, sous la direction paternelle de saint Martin.
Épris de solitude, le serviteur de Dieu n'en était pas moins évêque conscient de sa mission apostolique dans cette Gaule encore partiellement christianisée. L'Évangile avait pénétré dans les villes, mais les campagnes étaient encore livrées aux cultes idolâtres et aux superstitions. Ce fut Martin qui organisa le premier des paroisses rurales dans son diocèse : II parcourait les campagnes en proclamant le message du Salut, confirmait la vérité de ses paroles par de nombreux miracles, et amenait les populations païennes à détruire d'elles-mêmes les temples des idoles pour les remplacer par des églises. La réputation de thaumaturge de l'évêque de Tours devint même si grande qu'elle dépassa les limites de son diocèse, et on a pu l'appeler l’apôtre des campagnes. Partout où il passait, les miracles abondaient, les malades guérissaient, les morts ressuscitaient, les incrédules trouvaient la foi, comme si le Christ Lui-même était présent à nouveau dans la personne du saint.
Sa réputation était si grande que son autorité s'imposait même aux plus grands personnages. A trois reprises, il se rendit à Trèves, résidence de l’empereur d'Occident, pour intercéder en faveur de son peuple ou pour obtenir de l'empereur Maxime, qui usurpa le pouvoir de 383 à 388, qu'il ne condamne pas à mort certains hérétiques du parti de Priscillien. Sans crainte du souverain le saint prélat gardait à la cour la même attitude noble et assurée que lui donnait partout sa sainteté. II ne craignait pas de lui montrer crûment la prééminence de la dignité épiscopale sur l'autorité temporelle, et provoqua une telle admiration de la part de l'impératrice ; que celle-ci insista un jour pour le servir à table comme une humble servante. Dans les campagnes auprès des paysans païens comme à la Cour, dans la solitude de son monastère comme dans son évêché, saint Martin montrait toujours une humilité et une charité exemplaires; persévérant toute sa vie dans le jeûne et la veille, «l'élan de son âme était toujours tourné vers le ciel». «Jamais Martin n'a laissé passer une heure, un moment sans se livrer à la prière ou s'absorber dans la lecture. Et encore, même en lisant ou en faisant autre chose, jamais il ne cessait de prier Dieu. Jamais personne n'a vu Martin s'irriter ni s'émouvoir, ni s'affliger, ni rire. Toujours un, toujours le même, le visage resplendissant comme d'une joie céleste, il semblait en dehors de la nature humaine. Dans sa bouche, rien que le nom du Christ; dans son âme, rien qu'amour, paix et miséricorde» (Sulpice Sévère Vie de St Martin 27)
Mais comme le Christ et tous Ses fidèles disciples, le saint dut supporter des épreuves de la part de certains de ses collègues dans l'épiscopat, (jaloux de ses faveurs auprès des grands comme parmi le peuple. Même de la part de certains de ses proches, Martin endura calomnies, mépris, injustes accusations, mais jamais il ne se départit de sa sérénité et de sa charité. S'étant rendu un jour dans une de ses paroisses rurales pour réconcilier les (clercs de cette église, malgré ses quatre-vingt-un ans, le saint tomba malade. II rassembla alors ses disciples et leur annonça sa mort prochaine. : Comme ceux-ci se lamentaient et le suppliaient de ne pas les laisser orphelins, Martin leur répondit en se tournant vers le Seigneur: «Seigneur, si je suis nécessaire à ton Église, je ne refuse pas de souffrir. Que Ta volonté soit faite!» Refusant tout réconfort, il persévéra jusqu'à la fin dans la prière."
(extrait du Synaxaire traduit par Père Macaire de Simonos Petra du Mont Athos)

"Toujours un, toujours le même, le visage resplendissant comme d'une joie céleste, il semblait en dehors de la nature humaine."

Seigneur Jésus, notre Sauveur et notre Dieu,
par les prières de Saint Martin et de tous nos Saints pères
aie pitié de nous !

St Martin de Tours, St Martin le Miséricordieux, protège notre pays la France
et intercède auprès de Notre Sauveur afin que notre peuple retrouve la foi authentique de ses pères !

Prière à la Mère de Dieu par saint Nil de la Sora

Prière à la Mère De Dieu : dimanche

Très miséricordieuse Vierge, Génitrice de Dieu, Mère emplie de compassion et d'amour pour l'humanité, mon espoir bien-aimé et mon aspiration !
Ô Mère du Sauveur le plus doux et le plus désiré, Qui dépasse tout Amour, Jésus-Christ, Ami des hommes et mon Dieu, lumière de mon âme enténébrée!
Moi, le grand pécheur misérable, me prosternent devant Toi, à Toi je fais ma prière, ô source de la compassion, Vierge Marie, Qui as porté l'abîme de compassion et la profondeur de la miséricorde et de l'Amour pour l'humanité: je Te crie avec douleur, aie pitié de moi, aie pitié de moi, aie pitié de moi qui suis blessé, qui suis tombé entre des larrons brutaux, et qui suis, hélas, dépouillé du vêtement dont le Père m'avait revêtu.

C'est pourquoi je gis dépouillé de toute bonne action, mes blessures sont puantes et purulentes dans ma folie.

Ma Souveraine, Génitrice de Dieu, abaisse le regard sur moi, je T'en prie humblement, avec Tes yeux miséricordieux et ne me méprise pas, qui suis dans les ténèbres, la souillure, plongé tout entier dans la fange des passions, ayant chu gravement et incapable de me tenir debout.

Prends pitié de moi et tends-moi une main secourable, relève-moi des profondeurs du péché, ô ma joie! Délivre-moi de ceux qui m'encerclent; fais briller Ta face sur Ton serviteur, sauve ceux qui périssent, purifie ceux qui sont souillés, relève ceux qui sont tombés gravement: car Tu peux tout, étant la Mère du Dieu Tout-Puissant.

Verse sur moi l'huile de Ta compassion et accorde-moi de déborder du vin de la componction, car je T'ai acquise comme seul véritable espoir de ma vie, ne Te détourne pas loin de moi qui accours vers Toi, mais vois ma peine, ô Vierge, et le désir ardent de mon âme et accepte cette prière, et sauve-moi, ô Toi la Médiatrice de mon salut. Amen!